« C…

Dans l’air chaud d’un matin d’été,

Je m’émerveille au chant des cigales.

De mon vol pressé de bourdon,

Je cours visiter les pétales

Et plonger mon bec en aiguille

Au cœur sucré des chèvrefeuilles.

[…]

COLIBRI À GORGE RUBIS,

Je suis une fleur sans pays. »

Vingt-deux oiseaux différents se présentent dans un court texte par le biais de grandes illustrations colorées. Chaque espèce occupe une page et c’est la voix de l’oiseau qui assume sa description physique et ses habitudes.  Le texte est poétique tout en transmettant des informations justes. Les pages de garde proposent des informations à teneur scientifique au sujet des oiseaux et de leur importance dans l’environnement naturel.

• Malgré la brièveté des textes, le lecteur acquiert plusieurs connaissances au sujet des oiseaux.  Delaunois recourt à la poésie de manière habile pour mettre en valeur chaque espèce. L’écriture est si agréable qu’une relecture attentive s’impose souvent d’elle-même.
• La narration est assumée par l’oiseau et ce procédé amplifie le plaisir de la découverte.  Des informations nous sont ainsi communiquées en toute liberté et avec la fluidité d’une envolée.
• Le lexique est d’une grande richesse.  Pour un grand nombre de mots, le lecteur prendra plaisir à en décoder le sens.
• Les rimes donnent un rythme léger qui s’associe à merveille aux réalités décrites.
• La méticulosité des dessins offre à l’œil de nombreux détails facilitant l’identification de chaque espèce.
• Un ouvrage réussi parce qu’il allie la poésie et le documentaire avec brio.