Titre

Singe et Gâteau: Qu’est-ce qu’il y a dans la boîte ?

Auteur(s)

DAYWALT, Drew

Illustrateur(s)

TALLEC, Olivier

Éditeur

Éditions Scholastic

Année

2019

Lectorat visé

À partir de 4 ans

Genre littéraire

Albums Contes/Récits

Extrait

« – C’est vraiment une grosse boîte. Qu’est-ce qu’il y a dedans ?

– Un petit chat.

– IL Y A UN PETIT CHAT DANS LA BOÎTE ? Oh ! J’adore les petits chats. Est-ce que je peux le voir ?

– Non, tu ne peux pas. C’est un chat magique. »

Résumé

Un jour, Gâteau trouve son ami Singe assis sur une grosse boîte de carton. Intrigué, il lui demande ce qu’elle contient. Singe lui répond qu’il y a un chaton à l’intérieur. Aussitôt, Gâteau demande à le voir, mais Singe refuse, car il lui dit que c’est un chat magique, qui disparaît dès que l’on ouvre la boîte pour regarder son contenu... Sceptique, Gâteau questionne son ami sur le fonctionnement de cette mystérieuse boîte.

Commentaire

  • Singe et Gâteau sont les protagonistes d’une série de livrets pour premiers lecteurs, qui peuvent être lus dans un ordre aléatoire. Les gros caractères sont adaptés aux enfants qui commencent à lire et le style BD (peu de texte par page, phylactères) est motivant, car les jeunes lecteurs ont l’occasion de tourner les pages souvent et de lire un « gros » livre.
  • L’histoire aborde la question de l’imaginaire et de l’individualité : chaque personnage a son hypothèse sur ce que la boîte contient (Singe croit que c’est un chat et Gâteau croit que c’est un dinosaure), mais ils ne l’ouvrent jamais, ce qui fait que la question reste en suspens...Le lecteur peut également y aller de sa propre hypothèse à la fin de l’histoire.
  • Il y a un esprit très ouvert dans le questionnement des deux amis : chacun a sa propre hypothèse et respecte celle de l’autre. À la fin, ils en concluent qu’ils ne sauront jamais vraiment ce qu’il y a dans la boîte et Singe propose à Gâteau : « Allons manger de la tarte ». Chacun est libre d’imaginer ce qu’il veut et ils n’ont pas à se quereller afin d’avoir raison ! Ils jouent à faire semblant, tout simplement.
  • Les personnages sont expressifs même si les décors sont minimalistes (ils sont souvent représentés sur fond blanc avec seulement quelques éléments de décor : un divan, un cadre...) L’emphase est mise sur leur questionnement. C’est intéressant pour un livre qui parle d’imaginaire puisqu’on ne tente pas d’en mettre plein la vue au lecteur, on le laisse « travailler ». 
  • Au début du livre, on donne la parole à l’illustrateur, Olivier Tallec, afin qu’il décrive la technique qu’il emploie pour créer ses personnages. Il utilise des termes précis du langage plastique et il insiste sur l’observation des gens : « [...] j’observe l’attitude des enfants et leur façon de bouger, de parler et de danser. » C’est une belle façon de rendre le travail de l’artiste plus concret pour les enfants.