« Laurie-Anne voulait absolument montrer qu’elle était gentille.  Alors elle répondit :

-Quand je voudrai que tu t’assois, je dirai : Crumble, s’il te plaît, aurais-tu l’obligeance de bien vouloir t’asseoir?  Et quand je voudrai que tu …

-Stop! la coupa Crumble.  Il y a trop de mots, beaucoup trop de mots.  Je n’ai pas besoin de toutes ces formules de politesse.  Reste simple.  «Assis» fera très bien l’affaire.  Je me lève, tu dis «assis» et tu regardes si ça marche.»

Laurie-Anne et sa mère se présentent dans une animalerie pour adopter un chien.  Elles sont très étonnées de constater qu’elles doivent passer une entrevue menée par le chien lui-même!  Elles se prêtent tout de même à l’exercice, car ce Crumble leur plaît déjà.

- Dans ce roman très drôle, non seulement le chien parle, mais il a plein pouvoir sur son avenir.  Il choisit ses maîtres en leur posant une série de questions sur leurs attitudes et leurs manières d’accueillir et de prendre soin d’un chien.  L’humour imprègne l’entièreté de l’œuvre.

- Le chien dénommé Crumble-aux-pommes, est plutôt capricieux et a une haute estime de lui-même.  Les dernières lignes du roman laissent présager une cohabitation animée!

- Sous le couvert de la plaisanterie, l’œuvre permet de saisir à quel point adopter un animal requiert des énergies et du sérieux!  Les jeunes lecteurs bénéficieront de cette réflexion.

- Il est attendrissant de voir à quel point la famille de Laurie-Anne sera plus qu’adaptée pour le chien.  La petite fille et sa mère ne veulent échouer à aucune question.

- Les dessins de Tony Ross prennent une place considérable et montrent ce chien à l’allure hautaine et les pauvres êtres humains qui se mettent en quatre pour le conquérir!  L’abondance des dessins vient aussi alléger la lecture en permettant des pauses pour mieux goûter ce récit  hilarant!